Classe :3ème3
Collège Pierre Brossolette 38 av. du Président Kennedy
94190 Villeneuve Saint Georges.
Entreprise :INTERMARCHE
SOMMAIRE
I : COMPTE RENDU DE STAGE
II : LES DEMARCHES
III : PRESENTATION DE L’ENTREPRISE
IV : SES FONCTIONS
V : L’ORGANISATION
VI : LE FONCTIONNEMENT DE L’ENTREPRISE
VII : MA PLACE DANS L’ENTREPRISE
VIII : LE BILAN
IX : ANNEXES
Au début lorsque l’on nous a donné les conventions de stage pour chercher un stage en entreprise, j’étais très enthousiasmé par l’occasion de pouvoir découvrir des métiers qui m’intéressent et me rendre compte de la réalité du monde du travail. J’ai d’abord pensé à trouver des secteurs où on peut avoir des contacts humains.
En premier, je suis allé dans un cabinet d’avocats, mais j’ai été déçu car ils ne prenaient pas de stagiaires. Ensuite, je suis allé voir le responsable d’une caserne de pompiers ; c’est un métier qui m’intéresse car les pompiers se dévouent pour les autres, ils mettent souvent leur vie en danger pour sauver des vies et ils ont beaucoup de courage. Malheureusement les démarches administratives pour avoir l’accord sont beaucoup trop longues et j’ai manqué de temps.
Finalement, je me suis résigné à chercher un stage dans le domaine commercial ; il me fallait trouver un stage vite car c’était obligatoire, alors je me suis adressé à un responsable d’un INTERMARCHE qui a accepté de me prendre.
J’ai été soulagé d’avoir enfin pu trouver un stage ; mais a vrai dire j’étais pas très fier de ce stage car je ne m’attendais pas à apprendre grand chose à la sortie de ce stage.
L’entreprise dans laquelle j’ai fait mon stage est INTERMARCHE . C’est une entreprise privée de distribution.
C’est une petite P.M.E (petite et moyenne entreprise) indépendante qui emploie 30 personnes, parmi eux il y a des agents de maîtrise, des cadres, des responsables de rayons…etc.
L’entreprise est ouverte 6 jours par semaine, du Lundi au Samedi.
INTERMARCHE est situé à côté de la Nationale 6, à proximité d’une station essence et de lavage ; alors parfois les clients qui viennent pour l’essence passent faire leurs courses. Il y a beaucoup de clients le samedi, mais la plupart sont des personnes âgées.
Pour y aller je prenais le bus (A, B ou J) ;mais parfois quand j’avais le temps j’y allais à pied c’est à 15 min de chez-moi.
Comme je commençais à 7 h et que je finissais à 11h, le repas du midi se faisait chez-moi.
C’est une petite surface de distribution indépendante située dans un quartier calme où les gens font surtout leurs courses quotidiennes.
Les clients sont en majorité des personnes âgées qui viennent parce qu’elles trouvent les produits de première nécessité : des légumes, des fruits…etc. Et qui préfèrent les petites surfaces aux grandes surfaces, parce qu’il y’a moins de monde et parce que les produits sont plus accessibles (moins haut), les rayons moins chargés, et par raison économique car les produits sont moins chers qu’ailleurs.
Avec l’habitude des liens se créent entre les clients et le personnel (le magasin sert aussi de lien social).
A la fin de mon stage quand j’ai demandé à Mr.L… (le patron) de m’expliquer l’organisation de la petite surface, il m’a répondu qu’il n’y avait pas une organisation spécifique comme dans les grandes surfaces, mais que chacun organise ses journées comme il le souhaite (sauf le Lundi).
Le lundi pour tous les employés c’est le jour de comptage des produits. Chaque employé compte les produits qui sont dans les rayons dont il s’occupe, pour savoir le nombre exact des produits qui restent donc le nombre de produits à commander.
A chaque employé à été attribué un rayon mais certains doivent s’occuper plusieurs rayons. Et d’autres qui s’occupent du nettoyage, de la comptabilité…etc.
Au cours de mon stage, j’ai appris jour après jour, des nouvelles expressions que les employés utilisent pour organiser leur rayons :
Faire le façing : c’est rapprocher les produits au bord des étagères de façon a faire un mur et rendre les produits accessibles. Le façing set aussi pour compter les produits qui restent de façon à passer les commandes avec un appareil qu’ils nomment un « portable ».
Le « portable » : c’est un appareil doté d’un rayon laser, avec lequel ils visent le code barre d’un article, qui les renseigne pour savoir quand a été faite la dernière commande et combien de produits de ce genre il reste en stock.
Mettre les produits en T.G : c’est placer les produits ;par exemple les pâtes dans le rayon des pâtes, mais quand il n’y a plus de place sur l’étagère, on les met sur une étagère faite pour les promotions.
Il y a aussi les étiquettes de prix ; l’écart qu’il y a entre deux étiquettes sert à savoir sur combien de rangs on met le produit
Dans l’entreprise chaque employé a ses propres horaires et chaque employé a une protection sociale car c’est obligatoire. Les salaires vont du SMIG pour un nouvel employé puis augmente selon l’ancienneté.
Le responsable est exigeant par rapport à la ponctualité des employés qui doivent arriver tous les jours à l’heure.
Ils ont tous une tenue réglementaire qu’ils portent, une blouse rouge ou blanche, pour qu’ils soient identifiés par les clients qui en cas de besoin peuvent s’adresser à eux pour un renseignement ou une aide.
L’entreprise est toujours propre car tous les matins un employé passe avec une machine qui nettoie le sol.
Pour le fonctionnement des commandes pour un produit c’est simple :
L’employé rentre la commande dans le « portable » puis transmet au comptable, qui voit selon le budget, l’écoulement du produit, la quantité à commander.
Tous les matins je commençais à 7 h et je finissais à 11h. Au cours de ce stage j’ai rencontré des gens formidables qui ont été à ma disposition à chaque fois que j’en avais besoin.
Le premier matin je commençais avec Isabelle par les surgelées, et c’était très dur car compter (c’était le jour de comptage) et ranger les produits à -27°, ça faisait mal aux doigts, heureusement Véronique m’avait donné des gants, ça m’avais soulagé.
Puis vers 8 h ; 8 h 30 j’allais rejoindre Véronique, on mettait en rayon les pâtes et les conserves, qui étaient emballées dans des emballages plastiques et cartons très durs à ouvrir avec les mains, mais heureusement il y avait Véronique qui m’avait prêté un cutter, c’était beaucoup plus rapide et facile à ouvrir.
Vers 9 h je retournais avec Isabelle pour faire le façing dans les rayons animaux et produits d’entretien.
A 10 h tous les jour c’était l’heure de la pose, j’étais avec un autre stagiaire, Nicolas, qui n’aimait pas prendre la pose alors je l’aidais à finir son travail.
Mardi pareil que Lundi sauf qu’on ne faisait pas le comptage, mais rien que le façing.
Mercredi Isabelle m’avait confié le rayon animaux pour faire le façing tout seul, j’étais fier car elle avait confiance en moi, mais j’étais encore plus fier quand elle est revenue et m’a dit que c’était « très bien ».
Jeudi c’est le jour où on recompte les produits pour passer les commandes, et on fait la mise en rayon des nouveaux produits. Isabelle m’avait expliquer comment fonctionnait le « portable » et m’avait laisser seul pour passer les commandes, pendant qu’elle faisait le façing.
Vendredi c’était aussi le jour où on mettait tous les nouveaux produits en rayon, je le faisais avec Véronique.
C’est vrai, certains diront : « INTERMARCHE », c’est pas un très bon stage, et c’est vrai que moi aussi j’étais pas très fier de ce stage. Je ne pensais pas apprendre grand chose.
Une semaine avant le stage, on se demandait entre nous, quel stage on allait faire, mais quand on me demandait à moi, je répondais avec ironie.
Aujourd’hui je suis très fier d’avoir fait ce stage, j’ai appris beaucoup plus que je le croyais ; j’ai appris le vrai sens du travail.
Vous aviez créé ce stage pour nous confronter au monde du travail, moi ça a été mon cas, parce qu’il y a une semaine, je pensais que le travail était un choix, on l’exerçait avec plaisir et même si on me disait parfois que c’était dur, je n’imaginais pas à quel point.
Grâce à ce stage j’ai découvert le travail ; le travail qu’on exerce par nécessité et par obligation et non par choix ou presque, parce qu’a un moment de sa vie on a choisit d’arrêter les études, pour différente raisons, et on le regrette plus tard.
Au sein de l’entreprise, il y avait des employés qui regrettaient leur choix, d’autres qui étaient pressés de prendre leur retraite, et d’autres qui ne savaient même pas ce qu’ils faisaient là, et me demandaient à moi où on rangeait ceci, où on mettait cela…etc, alors que j’étais stagiaire que depuis un ou deux jours.
Et puis il y a des employés comme Véronique qui était là au service des clients, qui avait le sourire toute la journée et qui m’avait essoufflé à force de courir à droite à gauche, et de m’expliquer plusieurs choses à la fois. Des employés comme Véronique il n’y en avait pas beaucoup, mais elle au moins était là au service des autres.
Aujourd’hui moi même je rigole quand je pense que j’avais rangé des boîtes de conserves et des pâtes, mais je sais à quel point ce n’était pas évident à faire, il y avait un rythme effréné a tenir, je sais que ça a l’air anodin de ranger des boites de conserves, mais quand je le faisais, des fois je me blessais sans même m’en rendre compte ; je pouvais rentrer à la maison avec un doigts en moins je ne me rendrais même pas compte tellement çà allait vite ; on n’a pas toujours le temps d’y penser. D’ailleurs les vêtements et la santé en prenaient un coup, à force de s’agenouiller, on faisait des trous dans les pantalons, et on se faisait mal à la colonne vertébrale.
Grâce à ce stage, encore une fois, je sais l’importance des études, et des choix qu’on fait au cours de la vie, j’ai pris conscience de la réalité du monde du travail ;je sais que ce n’est pas toujours tout rose, et si j’avais le choix entre les études et INTERMARCHE (par exemple) je répondrais sans hésiter les études.
Je préfère faire encore des études pour avoir un travail qui me plaît, où je me sens bien ; que ne pas faire d’études et avoir un travail avec un salaire minimum et où je me sens mal.
Je sais que sans études, on n’a pas de grands choix pour le travail ; on exerce le premier qui s’offre à nous ;et je sais aussi qu’avec un minimum d’études jusqu’au BAC, on a déjà plus de choix et de chances d’exercer un métier qui nous plaise.
Et pour l’orientation, je souhaiterais vraiment, et j’y mettrais toutes mes connaissances et mes moyens pour y arriver, continuer dans les études générales, parce que je sais que c’est le meilleur moyen de ne pas rater ma vie.
Alors si aujourd’hui je ne sais pas exactement ce que je veux faire plus tard, au moins je sais ce que je ne voudrai pas faire. Je veux me donner le temps, la possibilité et la chance de pouvoir choisir plus tard ce qui m’intéresse vraiment.